La maladie de Lyme
Comme mentionné dans un autre de nos articles sur les tiques, la présence d’une tique sur votre animal ne signifie pas automatiquement qu’il développera la maladie de Lyme. Ceci étant dit, il est tout de même important de connaître les signes cliniques associés à cette maladie. Il vous serait ainsi plus facile de les reconnaître, advenant le cas que votre animal en soit touché.
Tout d’abord, il est important de savoir que la maladie se déclarera habituellement 4 à 6 mois après la morsure d’une tique ! Un animal peut donc avoir la maladie de Lyme en plein mois de janvier après avoir été mordu au mois d’octobre précédant. Un animal atteint présentera une perte d’appétit, de la léthargie, de la fièvre et une boiterie pouvant se déplacer d’une patte à l’autre. Lorsque ces signes sont reconnus, un vétérinaire doit être consulté dans les plus brefs délais. Un examen est alors effectué et des tests sanguins peuvent mener au diagnostic et contribuer au suivi du patient. Suite au diagnostic, un traitement est amorcé et afin de traiter l’animal et de réduire les risques de séquelles sur sa santé à long terme.
Si vous désirez prévenir les problèmes associés aux tiques, il existe une panoplie de produits préventifs aidant à la répulsion des tiques. Votre vétérinaire pourra vous en présenter quelques-uns et vous aider à cibler celui qui sera le plus approprié pour votre animal. Il faut toutefois savoir qu’aucun de ces produits ne peut garantir qu’aucune tique ne sera vue sur votre animal. Selon le produit utilisé, la tique peut demeurer 12 à 72h (parfois plus) sur votre animal. Le mieux demeure de retirer la tique aussitôt qu’elle est détectée. Il existe également un vaccin contre la maladie de Lyme qui peut être pertinent à administrer à votre animal selon son mode de vie.
Fait important à savoir, il n’y a pas que de votre animal dont vous devez vous soucier lorsque l’on parle de tiques. Si vous avez retrouvé une tique sur votre animal, cela signifie que vous pourriez y être exposé également puisque vous vous déplacez dans les mêmes environnements. Afin de minimiser vos chances de rencontrer une tique sur vous, il y a différentes mesures que vous pouvez prendre. La plus importante demeure l’entretien de votre environnement. Gardez votre gazon court et assurez-vous de tailler les herbages autour de votre terrain. En bon français, passez le « weed-eater » ! Profitez-en également pour assécher les flaques d’eau stagnante qui pourraient s’accumuler sur votre terrain. Si vous êtes un grand randonneur, inspectez minutieusement vos chevilles, vos orteils et votre cuir chevelu au retour d’une promenade (et faites-en de même pour votre chien) afin de détecter rapidement la présence d’une tique. Quoi qu’il en soit, le mot d’ordre reste toujours le même : pas de panique.
Appelez votre vétérinaire, il se fera un plaisir de vous aider !